Les trois heures de route qui nous séparaient de notre point B furent rudement estivales. Peu habitués à cette chaleur, nous ne regrettions pas notre périple au nord (nons non je ne regrette pas mon bonnet mais quand même c’est violent!) Pas facile d’être 4 en route par ces chaleurs dans notre camion sans clim. Mais c’est avec un immmmense plaisir que nous sommes arrivés à La Ronce dans la maison familiale de Nico, retrouver Mamylette. Là encore, sourires, plaisirs de retrouvailles et discussions seront au rendez-vous.
Et notre première nuit depuis 3 mois dans un vrai lit avec les pieds qui peuvent déborder du bout ! Noé lui préférera encore une nuit le camion et sa couchette toute serrée. Ce soir, ça ne sera pas possible Avec les températures que l’on a eu aujourd’hui, il n’est pas raisonnable de le laisser dormir dans un sauna! Même s’il aurait rêvé d’en faire un en Finlande.
Les ciels que l’on a ici ne sont comparables à aucun que j’ai déjà observé. La lumière, le vent, les nuages…et les champs de blé coupés.
J’avais oublié que la couleur jaune existait encore ! Le vert m’était tellement quotidien…
Trop chaud donc pour quelques photos du Loir qui coule en bas de la maison…mais je ferai un autre article du coup!

Les ciels de Beauce, oui, incomparables, c’est ce que j’ai mis 40 ans à aimer, et ne plus pouvoir m’en passer : le bleu, les nuages, le contraste avec la plaine, mais en echo
comment dire, c’est inexprimable !
c’est ce qui donne de l’espace, une impression d’infini, de liberté, mais de force aussi, et qui élève l’âme, du moins je crois !